"Je sais que j’ai fait le bon choix avec cette formation, et je me projette sereinement dans mon futur métier d’éducatrice spécialisée. Aujourd’hui en 2e année, je me sens vraiment à ma place. Ce que je veux, c’est continuer à être utile, à accompagner, à construire du lien – et plus particulièrement, auprès des enfants".

Après mon bac, j’ai fait une année de service civique dans un centre d’hébergement d’urgence et cela m’a confortée dans mon envie de m’engager dans le secteur social. C’est une vocation que je porte depuis longtemps. J’ai besoin d’être en contact avec les gens, de discuter, d’aider.

Pourquoi j’ai choisi l'Institut Saint-Laurent ?
J’ai découvert l’école en faisant des recherches sur Lyon et je suis venue aux portes ouvertes.  J’ai senti que c’était un endroit à taille humaine, avec un cadre agréable. J’ai aimé le fait que ce soit une petite école, ça la rend plus accessible, avec un accompagnement individualisé.

Une formation qui me ressemble
Cette formation m’a vraiment confortée dans mon choix. Ce que je préfère, ce sont les stages. Les cours peuvent parfois être longs pour moi, mais les expériences de terrain des intervenants me passionnent. J’ai effectué trois stages dans des domaines très différents : la protection de l’enfance, le handicap, et la réinsertion sociale. C’est la protection de l’enfance qui m’attire le plus.

Un accompagnement humain et personnalisé
À l’ISL, j’apprécié l’accompagnement de proximité. Les groupes de suivi de professionnalisation sont en petits groupes, avec des entretiens individuels réguliers. On peut y parler de nos ressentis, de nos doutes, de notre état d’esprit. On fait le point sur notre parcours, sur nos difficultés, nos attentes. C’est précieux, surtout quand la formation devient exigeante.

Je me projette dans la protection de l’enfance
Plus tard, j’aimerais travailler en MECS. C’est le quotidien des enfants qui m’attire. Ce n’est pas un milieu facile, mais je m’y sens à ma place. J’ai grandi dans une réalité sociale qui m’a préparée aux difficultés du terrain. Je sais que tout ne se passe pas toujours bien, que le travail en équipe peut être compliqué, qu’il y a parfois peu de reconnaissance… mais malgré ça, je garde le sens de ce que je fais. J’ai aussi eu la chance de connaître des équipes qui fonctionnaient bien.

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Vous souhaitez vous former aux métiers du social ou de la petite enfance ?

Les inscriptions sont toujours ouvertes dans les conditions suivantes :

• CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE) – en apprentissage - Plus d'infos : ici !
• Moniteur Éducateur (ME) – en formation initiale ou en situation d’emploi
• Accompagnant Éducatif et Social (AES) – en formation initiale ou en situation d’emploi
• Conseiller en Économie Sociale et Familiale (CESF) – en apprentissage
• Éducateur de Jeunes Enfants (EJE) – en apprentissage ou en situation d’emploi
• Éducateur Spécialisé (ES) – en apprentissage ou en situation d’emploi

Notre organisme de formation forme aux métiers du social et de la petite enfance, des domaines essentiels pour accompagner les personnes vulnérables. Des petites promotions garantissent un accompagnement de proximité et personnalisé, adapté aux besoins de chacun. Situé au cœur du 5e arrondissement de Lyon, dans un cadre agréable et convivial, nous offrons un environnement favorable à l’apprentissage.

Nos formateurs et intervenants extérieurs sont tous des professionnels de terrain. Ils transmettent un savoir concret et des compétences pratiques indispensables pour réussir dans ces métiers. Rejoignez-nous pour construire un projet professionnel solide dans le secteur du social et de la petite enfance.

Plus d’infos : www.institutsaintlaurent.org - Nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La première promotion de Conseillères en Économie Sociale Familiale (CESF) de l’Institut Saint Laurent termine son année de formation. Ce métier, au croisement de l’intervention sociale, de la gestion budgétaire et de l'accompagnement à la vie quotidienne, forme des professionnelles capables d’intervenir auprès de publics très variés. Et cette richesse se reflète dans les parcours qui s’annoncent : Organisme de logement social, service logement de la métropole, IME, foyers d’hébergement, missions locales, Comité Local pour le Logement des Jeunes ou encore accompagnement des personnes âgées. Plus de la moitié des apprenantes souhaitent rester sur leur poste d’alternance : un vrai signe d’adéquation entre formation et réalité de terrain.

D’autres choisissent de s’ouvrir à de nouveaux territoires, car la formation CESF offre une vraie mobilité professionnelle : « L’avantage de cette fonction, c’est qu’on peut trouver facilement du travail partout. » Ces deux derniers jours à l’Institut Saint-Laurent seront consacrés au bilan pédagogique avant le rendu du mémoire début octobre, et la soutenance prévue dans la foulée.

« Une première promotion de 9 apprenantes qui a su construire une belle dynamique de groupe, fondée sur l’entraide, le soutien et la solidarité. Un esprit de promotion fort s’est affirmé tout au long de l’année. Ce fut aussi, pour nous formateurs, une année stimulante et riche, marquée par de nouveaux enjeux. Un beau défi collectif que nous sommes heureux d’avoir relevé à vos côtés. Merci à toutes pour votre engagement et votre énergie ! », souligne Elisabeth Ducreux-Accary, formatrice référente des CESF.

Portées par l’esprit d’engagement de George Sand, ces neuf apprenantes entament leur parcours professionnel avec détermination et sens du collectif.

Courant mai 2025, l’Institut Saint-Laurent a organisé une journée thématique inédite réunissant les promotions EJE 1ère année et CESF 3ème année autour du thème "Oser la parole, oser l’autre". Conçue comme un temps de respiration dans un calendrier dense, cette journée visait à favoriser l’expression orale, encourager la créativité, et renforcer les liens inter-promotionnels.

À travers des activités variées – présentations gesticulées, portraits mystères, débats mouvants et ateliers sur la voix – les 17 apprenantes ont été invitées à se projeter dans une posture professionnelle, à gagner en confiance, et à s’ouvrir aux autres. L’après-midi a été marquée par un atelier de théâtre d’improvisation animé par Selena Hernandez, permettant de développer écoute, spontanéité et aisance à l’oral dans un cadre bienveillant.

Ce moment fort, à la croisée de la pédagogie et du développement personnel, a permis de tisser du lien, de redonner du souffle, et de préparer les participantes aux exigences de leur futur métier. Une belle dynamique collective pour oser ensemble.

Alors que la promotion Makarenko (3e année) touche à la fin de son parcours, et que la promotion Baker (2e année) a été invitée à partager ce moment, une journée particulière leur a été proposée par l’Institut Saint-Laurent. L’occasion de prendre un temps pour faire le point, se recentrer, et penser à l’après. Le thème : « Rêver l'éducation spécialisée : L'ES comme première ressource pour sa pratique ». L’idée : mieux se connaître pour mieux accompagner.

Tout au long de la journée, un fil rouge : l’éducateur spécialisé est sa première ressource. Il n’y a pas de recette toute faite, pas de modèle unique. Chacun vient avec son histoire, ses forces, ses fragilités, et c’est cela qui donne du sens à sa façon d’être éducateur. Les ateliers et les échanges ont permis à chacun de revenir à l’essentiel : ce qui l’anime et ce qu’il a envie de transmettre.

Le temps fort de la matinée a été le récit de vie d’Ernest Afriyie, éducateur spécialisé et conteur. Il a partagé avec émotion son histoire : son enfance au Ghana, son arrivée en France, son parcours en protection de l’enfance, et les rencontres qui ont marqué sa vie. Il a raconté comment des passions comme le rugby ou les livres, mais aussi des professionnels engagés, comme une éducatrice croisée dans son adolescence, ont fait de lui l’adulte qu’il est aujourd’hui. Son témoignage a touché les apprenants. Une rencontre d’autant plus symbolique qu’Ernest avait croisé les Makarenko en première année, bouclant un cycle.

L’après-midi, chacun a pu s’exprimer à sa manière à travers des ateliers variés : slam, chanson, corps et émotions, expression graphique, création de jeux, ou cheminement personnel en autonomie. L’objectif n’était pas de « faire une performance », mais simplement de partir de soi pour mieux penser son futur métier.

La journée s’est terminée autour d’un temps d’échange libre dans un esprit d’écoute et de respect. Chacun a pu dire, ou simplement garder pour soi, ce qu’il avait vécu. Une journée simple, mais précieuse, à l’image du métier : humaine, sensible, et profondément personnelle.

Merci à tous et aux formatrices : Céline LENTZ, Catherine GIBAUD, Ophelie MONEGIER et Sophie GANDER pour l'organisation de cette journée.