Courant mai 2025, l’Institut Saint-Laurent a organisé une journée thématique inédite réunissant les promotions EJE 1ère année et CESF 3ème année autour du thème "Oser la parole, oser l’autre". Conçue comme un temps de respiration dans un calendrier dense, cette journée visait à favoriser l’expression orale, encourager la créativité, et renforcer les liens inter-promotionnels.
À travers des activités variées – présentations gesticulées, portraits mystères, débats mouvants et ateliers sur la voix – les 17 apprenantes ont été invitées à se projeter dans une posture professionnelle, à gagner en confiance, et à s’ouvrir aux autres. L’après-midi a été marquée par un atelier de théâtre d’improvisation animé par Selena Hernandez, permettant de développer écoute, spontanéité et aisance à l’oral dans un cadre bienveillant.
Ce moment fort, à la croisée de la pédagogie et du développement personnel, a permis de tisser du lien, de redonner du souffle, et de préparer les participantes aux exigences de leur futur métier. Une belle dynamique collective pour oser ensemble.
Alors que la promotion Makarenko (3e année) touche à la fin de son parcours, et que la promotion Baker (2e année) a été invitée à partager ce moment, une journée particulière leur a été proposée par l’Institut Saint-Laurent. L’occasion de prendre un temps pour faire le point, se recentrer, et penser à l’après. Le thème : « Rêver l'éducation spécialisée : L'ES comme première ressource pour sa pratique ». L’idée : mieux se connaître pour mieux accompagner.
Tout au long de la journée, un fil rouge : l’éducateur spécialisé est sa première ressource. Il n’y a pas de recette toute faite, pas de modèle unique. Chacun vient avec son histoire, ses forces, ses fragilités, et c’est cela qui donne du sens à sa façon d’être éducateur. Les ateliers et les échanges ont permis à chacun de revenir à l’essentiel : ce qui l’anime et ce qu’il a envie de transmettre.
Le temps fort de la matinée a été le récit de vie d’Ernest Afriyie, éducateur spécialisé et conteur. Il a partagé avec émotion son histoire : son enfance au Ghana, son arrivée en France, son parcours en protection de l’enfance, et les rencontres qui ont marqué sa vie. Il a raconté comment des passions comme le rugby ou les livres, mais aussi des professionnels engagés, comme une éducatrice croisée dans son adolescence, ont fait de lui l’adulte qu’il est aujourd’hui. Son témoignage a touché les apprenants. Une rencontre d’autant plus symbolique qu’Ernest avait croisé les Makarenko en première année, bouclant un cycle.
L’après-midi, chacun a pu s’exprimer à sa manière à travers des ateliers variés : slam, chanson, corps et émotions, expression graphique, création de jeux, ou cheminement personnel en autonomie. L’objectif n’était pas de « faire une performance », mais simplement de partir de soi pour mieux penser son futur métier.
La journée s’est terminée autour d’un temps d’échange libre dans un esprit d’écoute et de respect. Chacun a pu dire, ou simplement garder pour soi, ce qu’il avait vécu. Une journée simple, mais précieuse, à l’image du métier : humaine, sensible, et profondément personnelle.
Merci à tous et aux formatrices : Céline LENTZ, Catherine GIBAUD, Ophelie MONEGIER et Sophie GANDER pour l'organisation de cette journée.
Bonne route à la promotion MAKARENKO : “Le métier d’éducateur est un cheminement. On ne sauvera pas le monde, mais on peut y laisser notre petite touche, à notre manière.”
Ton parcours en quelques mots ?
Après une prépa ECT, j’ai intégré une école de commerce. Très vite, j’ai eu envie de donner une dimension plus sociale à mon parcours, notamment à travers des projets liés au handicap et à l’autisme. La crise sanitaire a été un moment décisif : je me suis rendu compte que je ne voulais pas poursuivre dans cette voie. J’ai donc bifurqué vers une licence 3 en management des sciences humaines, puis effectué un service civique à l’Afev. Ma référente de stage m’a encouragée à passer le concours d’éducateur spécialisé, et c’est ainsi que j’ai intégré l’Institut Saint-Laurent.
Pourquoi avoir choisi l’Institut Saint-Laurent ?
Ce qui m’a attirée, c’est le format de petite promotion. Je savais que j’y serai plus à l’aise. Lors de mes recherches, l’Institut Saint-Laurent est apparu en premier. J’ai participé aux portes ouvertes, et tout ce que j’y ai découvert m’a donné envie d’y étudier.
Ce qui te plaît dans la formation ?
La formation est découpée en quatre grands domaines de compétences, ce qui permet de bien cerner la complexité du métier : la relation éducative, le projet, la communication, le droit & la politique sociale. C’est très complet. J’apprécie aussi la richesse des profils : on est une trentaine, chacun avec une vision différente du métier. Les intervenants viennent d’horizons variés, ce qui nous montre qu’il n’y a pas une façon d’être éducateur, mais une multitude.
Bonne route à la promotion MAKARENKO : “C’est une formation qui vient nous bousculer personnellement. On est notre propre outil de travail. Il faut apprendre à se préserver, à prendre soin de soi… et ça, c’est un travail de toute une vie dans ce métier.”
Ton parcours en quelques mots ?
J’ai passé un bac général à Aix-les-Bains. Très tôt, j’ai su que je voulais m’orienter vers un métier en lien avec la relation à l’autre. Un stage de 3e dans un IME m’a vraiment marquée. Ensuite, j’ai passé mon BAFA, ce qui a renforcé mon envie de travailler dans le social. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour obtenir le concours d’entrée en Educateur Spécialisé (ES), et je l’ai eu !
Pourquoi avoir choisi l’Institut Saint-Laurent ?
J’ai choisi l’Institut Saint-Laurent d’abord pour sa localisation, mais aussi pour son ambiance à taille humaine. Ça a vraiment fait pencher dans la balance. Il y a beaucoup de professionnels de terrain qui viennent nous transmettre leur vécu. C’est un vrai plus. J’ai commencé la formation en voie directe, puis j’ai choisi de basculer en apprentissage, car j’avais besoin d’approfondir mon expérience de terrain.
Ce qui te plaît dans la formation ?
J’apprécie énormément la proximité avec les formateurs, la facilité des échanges, et l’esprit de promo. Il y a beaucoup d’affinités qui se créent, tout en réussissant à bien travailler ensemble. La formation me permet aussi de prendre du recul par rapport à mon quotidien en structure. Le plus marquant a été le regroupement de trois semaines en deuxième année : une période riche en interventions, en prise de conscience, qui a vraiment soudé le groupe. On entre dans le vif du métier, on gagne en maturité, on comprend mieux nos propres réactions et comment elles influencent notre posture professionnelle
Après 2 années d’apprentissage et d’expériences enrichissantes, les apprenants Moniteur Éducateur (ME) des promotions Rosa PARKS et Lucie AUBRAC finalisent aujourd’hui leur parcours. Cette étape importante clôture une formation rigoureuse qui ouvre la voie vers de nombreux métiers du secteur social.
La formation Moniteur Éducateur : un tremplin vers l’accompagnement social
La formation ME à l’Institut Saint-Laurent, labellisée Diplôme d’État, prépare à un métier essentiel : accompagner des publics en situation de vulnérabilité, que ce soit dans la protection de l’enfance, le secteur du handicap, ou plus largement l'insertion sociale. En combinant théorie et pratique, elle permet aux futurs professionnels d’acquérir les compétences nécessaires pour intervenir dans différents contextes sociaux.
Témoignages : des parcours et des ambitions variés
Les apprenants partagent leur vécu et leurs projets :